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Les efforts déployés par l’Égypte vis-à-vis de la crise dans la bande de « Gaza »


Il est indéniable que l’Égypte- dès le début de la guerre israélienne contre la bande de « Gaza » n’a ménagé aucun effort pour soutenir le peuple palestinien, eu égard au soutien intensif et indéfectible que l’État a apporté aux Palestiniens sur tous les niveaux (politique/ humanitaire/ de terrain/ sécuritaire). Sachons que les efforts égyptiens se sont axés de la manière suivante :
Sur le plan politique :
a – Insistance de la direction politique égyptienne, au cours de toutes communications/ rencontres/ conférences de presse, sur la position claire et explicite de l’Égypte quant au rejet des plans israéliens visant au déplacement, volontaire ou forcé, des palestiniens de leurs terres, tout en soulignant que tout déplacement constitue, pour l’Égypte, une ligne rouge.
b – Organisation du premier Sommet International consacré particulièrement aux développements en cours dans la bande de « Gaza » (Sommet du Caire pour la paix), le 21 octobre 2023, avec une large participation des pays arabes et étrangers ayant répondu à l’invitation d’y assister, un geste qui a adressé un message explicite au monde entier quant à la fermeté de la position égyptienne face à la crise.
c – Organisation d’un Sommet arabo-islamique au Caire, au mois du mars 2025, au cours duquel les participants se sont accordés sur le plan égyptien concernant la reconstruction de « Gaza ».
d – Présentation de l’Égypte d’une plaidoirie devant la « Cour internationale de Justice » (CII), mettant en évidence les pratiques israéliennes en cours dans les régions palestiniennes, tout en brandissant l’intention du « Caire » de se joindre à la procédure judiciaire intentée par l’Afrique du Sud contre Israël auprès de ladite « Cour ».
e – La poursuite-dès le déclenchement de la crise jusqu’à l’heure actuelle- des contacts avec toutes les parties régionales et internationales, afin de mobiliser l’ensemble de la communauté internationale quant au soutien de la vision égyptienne à cet égard (rejet de toute action de déplacement- assumption par Israël de ses responsabilités en tant qu’État colonisateur- nécessité de soutenir l’Autorité palestinienne et de l’aider à reprendre le contrôle de la bande de : « Gaza » après la guerre…).
f – Intensification par l’Égypte de ses efforts visant à assurer l’unité du front palestinien pour qu’il soit capable de faire face aux plans israéliens cherchant à liquider la cause palestinienne. Pour ce, l’Égypte a accueilli, au mois d’octobre 2024, nombre de réunions entre les deux mouvements, « Fath » et « Hamas », dans le but d’encourager la réconciliation nationale et de discuter des arrangements du « jour d’après » (post-guerre). Dans ce cadre, il a été examiné une proposition égyptienne relative à la mise en place d’une « Autorité d’appui communautaire » chargée de la gestion de la bande de « Gaza ».
g – La réaffirmation de l’importance que tout effort déployé durant la période « post-guerre », aboutisse à la reprise du processus politique entre les deux parties belligérantes, palestinienne et israélienne, après avoir garantir le climat propice fondé certainement sur des procédures bien déterminées. L’objectif en est la mise en application du principe de « la solution des deux États » qui est la seule solution capable d’assurer la stabilité au Moyen-Orient, sachant que toute autre solution future qui se limiterait à la situation de « Gaza » ne mènerait pas à la paix, compte tenu de la persistance du désespoir chez les Palestiniens quant à la possibilité d’une solution politique à leur cause.
Sur le plan des pourparlers du cessez-le-feu entre Israël et le mouvement de « Hamas » :
h – La réussite des contacts effectués au cours du mois de novembre 2023, par le côté égyptien auprès du côté israélien et des factions palestiniennes (en coordination avec le côté qatari, et sous le parrainage des américains), à décider une trêve humanitaire pour (7) jours (lors de laquelle a eu lieu la libération de « 80 » israéliens, de « 3 » cadavres, en plus de « 22 » personnes de nationalités différentes, moyennant la libération par Israël de « 240 » femmes et enfants parmi les Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, ainsi que l’élargissement de l’entrée des aides aux citoyens « Gazaouls »).
i – L’intensification par l’Égypte de ses efforts de coordination avec les autres médiateurs (les États-Unis et Qatar) à la recherche d’un accord de cessez-le-feu, lesquels ont été couronnés par la conclusion par les deux parties, israélienne et palestinienne, d’un accord, le 19 janvier 2025, dont la mise en exécution a été répartie sur « 3 » phases, chacune de « 42 » jours, au cours desquelles ont eu lieu la libération de « 33 » otages israéliennes en contrepartie de la libération de « 1924 » prisonniers palestiniens, outre l’entrée quotidienne de « 600 » camions d’aides humanitaires, et le retrait progressif de l’armée israélienne de certaines zones de la bande de « Gaza », avec la réouverture du point de passage terrestre de « Rafah » pour assurer, quotidiennement, la sortie de « 50 » blessés palestiniens. Sauf que le côté israélien a entravé la mise en œuvre des différentes phases de l’accord en s’élançant, unilatéralement, dans une opération militaire contre la bande de « Gaza », le 18 mars 2025, causant, ainsi, la reprise des hostilités dans ladite bande.
j – La réussite des médiateurs, en avril 2025, à convaincre le « Hamas » d’accepter la libération de l’otage israélo-américain « Alexander Edan » sans contrepartie, comme geste de bonne volonté de la part de « Hamas » prouvant son sérieux vis-à-vis des efforts déployés par les médiateurs pour parvenir à un cessez-le-feu à « Gaza ».
k – La proposition par les médiateurs, le 18 août 2025, d’un accord provisoire de cessez-le-feu prévoyant (une trêve de « 60 » jours- la libération de « 10 » otages et de « 18 » cadavres- la distribution des aides conformément au mécanisme de l’accord du 19 janvier 2025- le lancement, dès le premier jour, de pourparlers entre les deux côtés portant sur les arrangements nécessaires pour un arrêt définitif et durable de la guerre- l’assurance par les médiateurs et les États-Unis du maintien du cessez-le-feu pendant « 60 » jours- l’engagement du président « Trump » à assurer la poursuite des négociations sérieuses pour une période supplémentaire jusqu’à ce que les deux côtés puissent parvenir à un accord global) ; tout en œuvrant à amener « Hamas » cet accord provisoire. Sauf qu’Israël a posé des conditions exorbitantes, ce qui a entravé la finalisation de la mise en exécution dudit accord.
l – La poursuite des efforts égyptiens en faveur de la reprise des pourparlers, suite à l’offensive israélienne qui a ciblé la délégation de « Hamas » à « Doha », le 9 septembre 2025.
Sur le plan humanitaire/ de terrain :
m – L’intérêt de l’Égypte à atténuer la gravité de la crise humanitaire que traverse la bande de « Gaza » récemment, et ce à travers la coordination avec les organisations humanitaires internationales afin de garantir la continuité de l’acheminement des aides nécessaires aux habitants de « Gaza ». Lesquelles sont accueillies à l’aéroport d’Al-Arish au gouvernorat du « Nord-Sinaï » en Égypte (l’Égypte assure, à elle seule, le fournissement de presque 80% des aides).
n – L’intensification des contacts avec la partie israélienne depuis le 8 mai 2024, à la suite de sa prise de contrôle du point de passage de « Rafah » côté palestinien, et le renforcement de sa présence dans l’axe de « Philadelphie ». Et ce, dans le but de faire pression pour augmenter le rythme d’acheminement des aides vers la bande de « Gaza » via le passage de « Kerem Shalom », ainsi que pour œuvrer à l’ouverture de tous les autres points de passage accédant à la bande de « Gaza » afin de permettre à davantage de camions d’y entrer quotidiennement (le nombre quotidien des camions qui entrent à Gaza a atteint récemment presque « 250 » camions).
o – L’accueil par l’Égypte, le 2 décembre 2024, d’une conférence humanitaire portant sur la situation dans la bande de « Gaza », ayant pour but d’assurer les nécessités urgentes qui empêche une détérioration accrue de la situation là-bas, et de discuter des arrangements relatifs au lancement des travaux de reconstruction de ladite bande.
p – La création par l’Égypte de camps pour les Palestiniens expulsés de leurs domiciles dans la bande de « Gaza » (« Deir al-Balah », « Rafah », et « Khan Younès), pour pouvoir satisfaire à leurs besoins à « Gaza ».
q – L’exercice de pressions intenses sur Israël pour obtenir la réouverture tous les points de passage accédant à la bande de « Gaza », la levée du blocus de ladite bande, outre l’élimination de tous les obstacles qui empêchent l’entrée quotidienne des convois humanitaires.

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